SCPI x Expatriés : les points clés avant d’investir
Les SCPI attirent de plus en plus d’investisseurs expatriés grâce à des performances élevées, régulières mais surtout pour une gestion très légère.
Si l’offre est pléthorique, il faut demeurer prudent et analyser chaque produit au cas par cas avant de se lancer.
Voici quelques conseils à prendre en considération avant d’investir en SCPI :
- Savoir qu’une SCPI est considérée comme stable lorsque sa capitalisation dépasse les 500 millions d’euros
- Analyser l’historique des performances, notamment le taux de rendement interne sur plusieurs années
- Bien connaître la stratégie de gestion et le fonctionnement de la société en charge, au niveau des travaux et de la répartition des résultats par exemple
- Analyser la composition du patrimoine de la SCPI et sa répartition (immobilier d’entreprise ou d’habitation, secteurs géographiques…)
- Déterminer la part de capital fixe (souscription possible seulement en dessous d’un certain plafond de collecte, sinon se rendre sur le marché secondaire) et de capital variable (davantage de liquidité et prix fixé par le gestionnaire)
- Évaluer le taux de vacance (plus élevé sur les SCPI anciennes, car elles nécessitent souvent des périodes de travaux)
- Le TOF : taux d’occupation financier permet de mettre en lumière des améliorations possibles ou des vacances structurelles lorsqu’il est inférieur à 90%
- S’informer sur le montant de la réserve et du report à nouveau. Il s’agit de sommes mises de côté au niveau de la SCPI, une sécurité permettant une régularité des dividendes en cas de baisse de rendement
- Quel est le type de société de gestion : SCPI ancienne ou SCPI innovante ?
- Prendre connaissance du niveau d’endettement de la SCPI.
Les conseils du cabinet CMC International pour investir en SCPI
Dans tous les cas il est recommandé de :
- Ne pas oublier le risque de hausse des taux d’intérêt
- Ne pas oublier de vérifier les frais d’acquisition, de gestion et de vente
- Prendre conscience que l’on investit pour une longue période avec des risques de perte partielle ou totale en capital (minimum 10 ans)
- N’investir qu’une faible partie de son capital : en règle général 10 à 20% maximum
- Ne pas oublier la fiscalité applicable et non négligeable sur les revenus fonciers